L'arrivée d'Animas Ionis

Une immense enceinte toute de bois et de ronces enchevêtrés entourait la cité d'Alista. Elle s'élevait sur près de quatre mètres.

C'est du Ferinl, commenta fièrement un garde alors qu'ils approchaient des portes. Un bois très dur et bien moins inflammable que tous les autres. C'est comme une muraille de pierre que nos ancêtres ont fait pousser.

Le groupe passa alors à travers, dans une grande porte solidement gardée. Derrière, ils trouvèrent le tumulte habituel des capitales, mais bien moins cosmopolite que Hosta ou même Kuraxi. La proportion d'humains, nains et vampires étaient faible. Quand à celle d'Orcs, de Trolls et d'Elfes noirs, elle était tout bonnement infime.

L'architecture des maisons présentaient beaucoup de courbes, tout comme les grands bâtiments que purent observer de loin les aventuriers - postes de garde et temples, surtout - qui de plus étaient richement décorés par des symboles de l'alphabet elfique.

Enfin, ils arrivèrent devant un grand bâtiment, entièrement adapté dans un immense Ferinl renforcé de colossales plaques de métal.

Voici le palais. Notre prince est impatient de vous voir (nous l'avons contacté par pigeon voyageur), mais si vous désirez d'abord faire quelque chose en ville, nous pouvons vous faire visiter rapidement.

La jeune elfe noire avait très bien dormi et n'adressait donc plus la parole à qui que ce soit. Les souvenir de la veille lui arrachais presque des larmes... comme quoi la fatigue pouvait être source de nombreuses erreurs. Elle ne fit qu'un prhase très courte expliquant qu'elle ne serait pas contre visiter un peu les boutiques de la villes avant d'aller voir le prince mais que ça pouvait attendre.

Une fois ses achats fait, Sangwiss indiqua à leur escorte qu'elle était prête à rendre visite au prince.
*A l'occasion il faudra que je me batte un peu, jvais finir par rouiller... Y orait-il une guilde de combattants dans le coin? on verra plus tard*

Nos amis n'ayant plus rien à faire, ils revinrent donc au palais. Escortés par les gardes, ils traversèrent de longs corridors, tout décorés dans des tons bruns et verts. Après plusieurs minutes, ils entrèrent dans une grande salle du trone. Un elfe au visage doux et accueillant les attendait.

Entrez, amis, dit-il tout en se levant. Je suis Mezallin le radieux. Bienvenue sur mes terres.

Mes éclaireurs m'ont déja fait part de la situation. Vous avez sauvé notre émissaire, et par conséquent, nos relations avec les Nains. Soyez-en mille fois remerciés.

Il marqua une pause avant de reprendre:

Nous pouvons vous offrir l'hospitalité réservée aux rois étrangers en ces lieux. J'ai cru apprendre que vous deviez voyager, aussi, nous dépêcherons des serviteurs pour vous réveiller. A présent, je vous laisse prendre place dans votre chambre. Si vous avez besoin de quelque chose, veuillez vous adresser au chambellan.

Le groupe fut donc amené dans un dédale de couloir, avant d'arriver devant quatre portes. Derrière chacune, se trouvait une chambre spacieuse, finement décorée. Chaque boiserie était gravée de poèmes en langue elfique. Et le lit était profond et confortable.

Il y a des bains dans le palais, dit une voix derrière eux. C'était le chambellan. Nous vous fournirons des vêtements de rechange. Je vous laissez, mademoiselle, messieux. Appelez-moi en cas de besoin, avec la cloche qui sont sur la table de chevet. Le repas sera servit à huit heure.

Le groupe passa donc une nuit calme et reposante après un délicieux repas. Il se levèrent le lendemain, en pleine forme, des habits frais les attendant au pied de leur lit.

Le prince remercia chaleureusement les aventuriers pour leur visite, et leur souhaita un bon voyage.

Ils partirent donc tôt, vers Elsama, une grande ville du Sud.

Ils chevauchèrent d'abord à travers les grands bois entourant Alista. Et soudain, alors qu'ils voyageaient paisiblement, un groupe de silhouettes avança dans leur direction. Elles portaient des masques bruns et rouges grimaçants et étaients cachées dans de longues capes trouées .Elles ne dirent rien, ne firent même un son. Mais l'une d'elle bougea son bras, et un éclair bleuté jaillit pour percuter nos amis.

Le groupe perd 5 PV.

Ils se préparèrent au combat.

Suite ici.

Le combat était fini.

Alors que le cri d'agonie du dernier esprit des bois résonnait sinistrement, Sangwiss, les yeux rouges et un rictus exalté sur les lèvres, se tourna vers ses compagnons, et bondit sur le plus proche.

Mais alors que son sabre allait frapper la tête de Celyus, elle se figea sur place. Elle ressentit un choc et cru que son esprit était un vitrail qui volait en éclat.

Dans sa tête brilla une image, un souvenir étheré (ou peut être une illusion?), elle se voyait marcher sous la pluie, de nuit...peut être dans une ville? Ou une foret? Mais plus elle cherchait à y voir précisément dans cette vision, plus elle lui échappait...

Et, tombant à genoux, le souffle court, elle reprit ses esprits et tomba en sanglots.

Celyus n'avait pas bronché, trop ahuris par le geste de Sangwiss pour même songer a réagir. Si elle n'avait pas stoppé son sabre, il aurait sans doute perdu la tête. Cependant elle semblait avoir repris ses esprit, ou du moins son état normal, puisqu'elle pleurait.

Celyus regarda aux alentours, les sens en alerte pour juger du calme des lieux maintenant que le groupe avait fais le ménage, ensuite il se tourna vers Xinginn pour lui administrer une plume de phénix qu'il trouvait dans le sac du vampire. Une fois ceci fait, il alla voir Sangwiss, toujours dans le même état qu'auparavant :

" Sangwiss, est-ce que ça va ? Que c'est-il passé durant le combat ? Et après ? "

Mais la situation ne se prêtait guère aux explications, le cerveau de Celyus bouillonnait de trouver une solution et un lieu sûr.... Ainsi pour tous le groupe, il ajouta :
" Nous devons nous éloigner d'ici au plus vite, ne pas sortir des sentiers et respecter les lieux, ces créatures nous on sans doute pris pour des personnes mauvaises. Maintenant que nous nous sommes défendus nous devons éviter de provoquer a nouveau les lieux... "

Il revint a Sangwiss :
"Nous parlerons en chevauchant... en attendant nous devons partir pour trouver un endroit ou nous pourrons nous reposer."

La jeune femme n'avait pas prêter la moindre attention aux paroles de Celyus, elle restait troublée par ce qu'il venait de se passer. Puis elle se tourna vers Celyus:
Comment avez-vous fait pour finir ce combat à deux? J'ai souvenir de m'être écrouler juste après Xinginn.
*Comment ai-je pu tomber si vite? Il va vraiment falloir que j'apprenne à me défendre magiquement...*

Revenant à lui, Xinginn aspira une grande bouffée d'air. Reprenant doucement ses esprits, il se releva lentement, les yeux cherchant ses ennemis qui n'étaient manifestement plus la. Il vit Sangwiss qui sanglotait nerveusement, à genoux par terre, Celyus qui parlait sans qu'il le comprenne, et Sangwiss qui lui répondait de façon encore plus incompréhensible. Il s'adossa à un arbre et demanda d'abord une explication de la situation à Illidan, c'était souvent celui qui parlait de façon la plus concise, et si possible un soin.

Illidan respira profondément pour se calmer. Il laissa l'adrénaline doucement arrêter son effet, et lorsqu'il fut plus calme, plus posé, il répondit à Xinginn tout en émettant ses interrogations, car la situation avait besoin d'être clarifiée :

- Après que tu sois tombé, nous avons poursuivi le combat et frôlé à plusieurs reprises la mort. Sangwiss a alors changé littéralement de comportement, elle était plus brutale, avide de sang, et se fichait de la mort, elle voulait juste détruire ses ennemis, et même ses amis après cela visiblement, car elle s'est élancée sur Celyus. J'ai cru d'abord à un effet de l'Animalisme, mais le fait qu'elle ne s'en rappelle pas ressemble plutôt à une double personnalité, ou comme si elle était possédée. Voilà qui devrait quelque peu éclairer leur conversation, mais cela m'amène à une question, et pas des moindres : Sangwiss, as-tu déjà eu l'impression d'entendre des voix, ou d'avoir en toi un autre caractère, une autre personnalité plus ou moins enfouie mais dont tu serais consciente de la présence ?

Il posa cette dernière question avec un air qui se voulait le moins accusateur possible, car ce n'était pas là une tentative de démasquer quelque chose, juste une volonté de comprendre, et même d'accepter la chose.

Il profita de ce moment pour soigner Xinginn avec son mana, ses réserves personnelles étant déjà épuisées.

Sangwiss proposa tout d'abord à l'elfe de puiser dans son mana pour se soigner vu qu'il était plutôt gravement atteint, et si cela ne suffisait pas, elle lui donnerait une fiole de soin.
Puis après une assez longue hésitation sur la formulation de ce qui allait suivre, elle prit la parole:
Je ne me souvient de rien, absolument rien et je me vois mal finir combattre plus efficacement sans conscience... Vous dites que c'est le cas, soit.
Si on prend ça d'un point de vue purement logique, vu que j'ai été entrainée depuis ma plus tendre enfance, j'ai du me fier à mon instinct et à mes réflexes. Or si on suit cette logique, je ne devais réagir qu'a des pulsions hostiles envers ma personne... Donc pourquoi ai-je ressenti un danger provenant de Celyus?
Il y avait une légère pointe d'accusation dans sa dernière phrase.
Et puis tu me semble en bon état, or si j'étais si 'impressionnante', 'terrifiante' que ce que vous dites, je ne pense pas qu'après un combat éprouvant, tu soit en si bonne forme en t'étant pris un de mes coup. Donc j'ai su m'arrêter, je ne vois pas où se situe le problème à part dans le pourquoi de cette attaque.
Elle se prépara a repartir sur ces mots et incita les autres à faire de même: il fallait avancer.

La conversation avait calmé toutes les ardeurs. Dans l'élan d'après combat, Celyus aurait été prêt a trainer tous les membres du groupe loin d'ici, pour peu que cela puisse les éloigner du danger. Mais Illidan avait soulevé un point important que Sangwiss avait largement contourné dans sa réponse, aussi prit-il la parole :

"Sangwiss, nous n'avons pas dit que tu avais combattu sans conscience, mais plutôt comme si tu étais possédée. En d'autre terme, avec une AUTRE conscience... Concernant ton entrainement, je t'assure que le style de combat que tu avais n'étais en aucun cas formé de réflexes, en tout cas pas ce point là. Tu déchirais les ennemis comme si tu tapais dans une motte de neige avec une fureur telle que j'en avais des frissons.

Concernant ta dernière attaque que je te remercie d'avoir stoppé au passage, je suis d'accord avec les mots de l'elfe quand il dit que tu cherchais "simplement" du sang...

Je ne suis pas prêtre, médecin, sorcier de village ou un autre de ces charlatans, Celyus jeta un regard amusé a Illidan, mais l'elfe a raison sur un point important auquel tu te dois de nous répondre... C'est pourquoi je me permet de réitéré la question d'Illidan, à savoir : As-tu déjà eu l'impression d'entendre des voix, ou d'avoir en toi un autre caractère, une autre personnalité plus ou moins enfouie mais dont tu serais consciente de la présence ?"

La jeune femme était déjà remontée en selle et prête à partir puis se tourna vers le groupe:
Non!
Elle prit la tête du cortège et se mit en route vers leur prochaine destination, elle n'avait aucune envie de développer ce sujet et ne voyait pas l'utilité de continuer cette conversation. La seule question demeurant dans son esprit était de savoir si elle pourrait utiliser ce pouvoir à nouveau...

*Pourquoi ne pas leur avoir parler de moi? Penses-tu vraiment pouvoir me contrôler? Nous verrons bien...*

*Oui, comme tu l'as dit, nous verrons.*
Elle se tourna vers le groupe qui trainait à se préparer:
Bon on y va ou vous comptez passer la nuit à polémiquer sur un sujet qui n'as pas de raison d'être?
Et puisque vous ne croyez pas ce que je dis, que vous n'avez aucune confiance en mes paroles et êtes persuadés de mieux me connaitre que moi-même, je pense qu'il vaudrait mieux nous séparer à la prochaine ville. Sur ce, en route!
Ces dernières phrases n'étaient pas particulièrement accusatrices comme elles auraient pu l'être, seulement le résultat d'un constat sur l'ambiance du groupe qui ne semblait plus avoir de raison d'être: un elfe absent, une demoiselle que l'on croit possédée et deux bonshommes se prenant pour les détenteur de la vérité absolu sur tous les sujets...
C'était une évidence: elle en avait assez d'eux et comptait bien les quitter aussi vite que possible.

Celyus s'excusa d'avoir insisté, même si Sangwiss ne l'écoutait sans doute déjà plus. il remonta en selle et demanda a tous le monde si on pouvait continuer pour trouver un coin ou le groupes pourrait faire un bivouacs, dans un endroit sûr de préférence...

Xinginn prit les rennes de son cheval et avança avec le groupe.

Hé, Sangwiss, dit-il à la jeune femme. Tu sais, j'ai pas trop suivi le truc...Mais personne te prend pour une folle. C'est jsute qu'on s'inquiète. Et si on s'inquiète, c'est qu'on tient à toi, fini-t-il avec un clin d'oeil complice.

Le groupe avança donc, aux aguets. Les aventuriers ne voulaient pas se faire à nouveau surprendre par ce genre de monstres.

La nuit tomba. Ils trouvèrent un petit endroit qui semblait sur, entre deux gros troncs, près d'un massif rocheux. Ils passèrent une nuit douce et sans encombres, tout occupés qu'ils étaient à panser leurs blessures (magiques).

Groupe entièrement soigné!

Le soleil se leva, réveillant nos amis par ses rayons passant à travers le dense bois d'Alista. Ils reprirent leur chevauchée sous les bois qui jaunissaient doucement en cette fin d'été.

Après deux jours absolument sans encombres ils sortirent de la dense foret. Et au loin ils virent un bâtiment au détour du sentier: visiblement, un auberge de voyageurs, dans un style très arrondi, courbé, comme ils l'avaient vu à Alista.

Depuis le combat, Celyus avait agit totalement normalement avec Sangwiss, il s'était excusé et ne comptait pas revenir la dessus sans une bonne raison. En voyant les bâtiment il fit une légère grimace, en effet l'architecture noirelfique n'avait rien à voir avec ce style épurée et trop lisse à son gout. L'architecture naine comme celle des hommes ne le dégoutait pas vraiment, disons qu'il n'avait aucun avis dessus, quant aux autres il n'avait jamais eu l'occasion de les voir...
Mais l'approche d'un repas chaud et d'une bonne nuit de sommeil était une bonne nouvelle, peu importe la forme dans laquelle cela se présentait :

" Enfin un peu de repos dans un endroit... disons clos. Nous avons bien mérité un lit et un bon repas. De plus nous pourrons nous renseigner sur les esprits ainsi que les autres créatures que nous pourrions rencontré sur le chemin... "

Il fit avancer sa monture et se dit qu'elle aussi aurait enfin droit a un endroit calme et chaud pour se reposer.

Ouep, répondit sobrement le vampire. Je commençais à en avoir plein le dos de dormir sur un sol jonché de racines. Allons-y.

Et, descendant de son cheval, avança vers la porte et entra dans l'auberge.

L'ambiance était feutrée et chaleureuse. Quatre brasero éclairaient l'endroit d'une douce lumière rougeoyante. Au comptoir, un couple d'elfes dans la quarantaine. La serveuse, une jeune femme aux boucles brunes qui lui tombait sur les épaules, leur ressemblait beaucoup sans doute leur fille.

On comptait une huitaine de tables, rondes, à la mode elfique. Trois d'entre elles étaient occupés: une par deux humain en tenues sombres, qui buvaient silencieusement. Une par un elfe roux, aux cheveux en pics, avec une épée à deux mains posée contre le mur à coté de lui; il mangeait avec appétit un roti. Et la dernière était occupée par un groupe de quatre personnes plutot jeunes: un nain, une vampire, une elfe et un humain. Ils discutaient avec entrain autour d'un tonnelet de vin.

Les prix étaient affichés au comptoir, en langage universel et, Illidan le remarqua, en elfique ancien:
-Chambre: 10 Gekkis. Supplément bain chaud: 2 Gekkis
-Ecurie ( avec soin et nourriture pour la monture) 5 Gekkis
-Repas chaud: 4 Gekkis
-Bière: 1 Gekkis le verre, 6 Gekkis le tonnelet
-Versl (provenance Alista): 2 Gekkis le verre
-Vin: 2 Gekkis le verre, 10 Gekkis le tonnelet

Une petite ardoise indiquait que les plats du jour étaient du roti de porc, des abats de poulet au vin, ou du sauté de mouton. Accompagné au choix de patates ou de choux.

Voyant le groupe entrer, tous les regards se tournèrent vers nos amis, avant de se détourner assez vite, sauf pour ce qui était de la serveuse qui s'approcha et annonça gaiment: Bonsoir, messieurs-dames! Bienvenue au Jonc Fou! Que puis-je pour vous? Une chambre pour la nuit? Un repas? Vous avez des montures?

Sangwiss commanda un repas, une chambre, une place pour sa monture et un bain chaud pour le lendemain matin. Elle était exténuée et avait les traits plus tirés qu'à l'accoutumé. On devinait sans mal le manque de sommeil malgré ses efforts pour le dissimuler. à peine après avoir manger elle monta se coucher.

Celyus commanda un tonnelet de vin pour ses compagnons, l'écurie pour sa monture et enfin un repas chaud (rôti de porc et patates), une chambre et un bain (oui oui, un bain) pour lui même. Sangwiss ne dit mot et monta se coucher plus vite qu'un chat ne sort d'un bain. Celyus apprécia quelques instants le calme de ce lieu serein.

Lui aussi était exténué mais aurait bien voulu entamer la conversations avec les autres groupes d'aventuriers... il verrait bien...

A son tour, Xinginn demanda une place à l'écurie pour sa monture ainsi qu'une chambre pour lui, avec un bain chaud pour le lendemain, commanda une assiette d'abats de poulet avec des patates. Une fois cela fait, il s'assit à la table la plus proche avec un soupir de contentement: la soirée s'annonçait bien.

Hé, Cel! Merci pour le vin, je te revaudrais ça!

Puis, parlant un peu plus bas: On va parler à des gens une fois notre repas fini ou bien on va se coucher avec les poules, comme Sangwiss?

Illidan commanda comme ses compères une place à l'écurie, une chambre, un bain, ainsi que du sauté de mouton avec pommes de terre. Il profita avec joie du vin offert par Celyus, et se prit également une Versl, cette boisson qu'il aime tant. Il demanda également à la serveuse quelles étaient les évènements récents arrivés sur les terres elfiques.

La serveuse apporta le tonnelet ainsi que la Versl pour Illidan, puis, rapidement, quatre assiettes fumantes.
Puis elle commença à converser avec l'elfe, parlant des récentes attaque de pillards sur la capitale et la partie nord du pays.
Elle lança quelques regards à Celyus et Sangwiss, mais rien de bien méchant: plus une crainte de les voir l'attaquer, que du racisme pur ou du dedain envers leur race. Par contre, le tenancier semblait bien plus méfiant envers eux.

L'œil méfiant de la serveuse, ou les regards maintenus du tenancier, Celyus n'en avait cure ; après tout sa taverne était moche. Il mangea avec appétit et bu a satiété (pas jusqu'à l'ivresse). Tout en dégustant son plat il désigna d'un regard le groupe de quatre aventuriers a ses compagnons et la bouche pleine il parla tout bas :

" Illidan, y'en a un de chez toi dans le lot. Vu qu'ils ont l'air de se méfier je préférerais éviter de commencer la conversation : si tu pouvais me rendre ce service... Je voulais en savoir plus sur ces attaques de bandits, les esprits et les zones que nous allons traverser "

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